Le chauffe-eau électrique est-il condamné ? Rien n’est moins sûr si l’on considère Twido, qui résout les trois principaux problèmes posés par les ballons, électriques ou pas, et permet au consommateur d’aligner parfaitement production et consommation.
Problème n°1 : le volume d’eau maintenu en température. Depuis des décennies, les capacités des ballons d’eau chaude sont déterminées en fonction du nombre de pièces des logements, et peu importe que vous viviez seul dans un 120 m², preniez des douches froides, réunissiez votre tribu le week-end, vous absentiez plusieurs jours par semaine… Or, le chauffe-eau Twido, constitué de plusieurs ballons indépendants, est à capacité variable : selon vos besoins, vous pouvez chauffer zéro, un, deux, trois ou quatre ballons. De plus, il est connecté, permettant de suivre sa consommation au jour le jour, de planifier ou commander à distance la mise en route ou l’arrêt des ballons, et de mesurer précisément les économies ainsi réalisées.
Problème n°2 : la corrosion et d’entartrage. Les cuves inox des chauffe-eau Twido, qui sont garantis 15 ans, sont chauffées par l’extérieur, à l’aide d’un panneau chauffant en silicone. Il n’y a pas de résistance ou de stéatite immergée. En l’absence de point chaud dans la cuve, la formation de tartre est évitée, de même que les phénomènes d’électrolyse et la corrosion galvanique qui s’ensuit.
Problème n°3 : l’encombrement. Plat et déco, Twido s’installe plus aisément au plus près des points de puisage, dans la salle de bains notamment, permettant de réduire le temps d’attente à l’ouverture du robinet d’eau chaude. Il peut aussi s’intégrer dans un châssis de bâti-support de WC.
Sans oublier la possibilité du solaire : L’appareil peut être connecté directement à des panneaux photovoltaïques, sans passer par un onduleur, permettant le stockage sous forme de chaleur des surplus de production de l’électricité photovoltaïque dans le cadre de l’autoconsommation.
Twido, dont les prix sont compris entre 1 000 et 2 500 euros TTC, est commercialisé dans le négoce sanitaire-chauffage et posé par un réseau d’installateurs agréés, qui compte aujourd’hui plus de 300 membres. Le produit s’adresse à une cible CSP+, qui, selon Olivier Cocheteux, PDG de 2&Go, à l’origine de Twido, « constitue à peu près 20 % du marché en volume. » L’entreprise, qui fabrique dans le Vaucluse et emploie une dizaine de personnes, devrait atteindre 1 000 unités vendues à la fin de l’année 2015. Elle affiche des objectifs ambitieux : devenir un acteur européen majeur sur son cœur de cible et réaliser, d’ici cinq ans, 120 millions d’euros de chiffre d’affaires avec plus de 200 salariés.
Toutefois, aussi innovant soit-il, Twido va devoir démontrer qu’en matière d’efficacité énergétique, il est plus performant que le chauffe-eau thermodynamique, successeur officiel du ballon électrique. Déjà, l’appareil est arrivé en final du concours européen d’innovation EDF Pulse, qui soutient « ceux qui portent des projets innovants » pour contribuer « à faire éclore le progrès né de l’innovation ». La fée électricité s’est penchée sur le berceau du nouveau né : c’est de bon augure.