La chute est rude pour Castorama.fr, qui dégringole du deuxième au sixième rang de notre Top 15 des sites d’e-commerce et de marques actifs sur le secteur du mobilier de salle de bains. Toutefois, l’enseigne n’est pas en reste concernant la digitalisation des services.
Déjà, dans notre précédent Top 15, qui concernait la salle de bains dans son entier, Castorama.fr était en retrait, cédant sa deuxième place à Manomano.fr. Dans ce nouveau Top 15, qui ne prend en compte que les mots-clés du meuble (il y en a 124, que nous tenons à la disposition de nos lecteurs), le site de l’enseigne de bricolage s’est carrément effondré, passant au sixième rang derrière But.fr, Ikea.com, Manomano.fr et Conforama.fr.
Cela étant, il ne faudrait pas y voir le moindre désengagement de sa part sur le vaste chantier qu’est le numérique. Bien au contraire. Après avoir mis en ligne un configurateur de salle de bains 3D, Castorama.fr vient d’intégrer un moteur de recherche de produits par l’image qui, aussi efficace que ludique, devrait rapidement trouver sa cible, favorisant les achats d’impulsion (même s’ils ne le sont que rarement en matière de salle de bains). Il est donc plus que probable que le site de l’enseigne retrouve progressivement sa belle position.
But.fr profite largement de ce recul, jusqu’à se retrouver au deuxième rang de ce Top 15. Par l’intermédiaire de sa place de marché, le site met en avant 328 pièces de mobilier de salle de bains, dont 159 meubles sous vasque ou sous lavabo. Parmi eux, une quinzaine coûte plus de 1 000 euros et plus de quatre vingt entre 500 et 1 000 euros.
Mais c’est Ikea.com qui crée la surprise, qui n’avait pas atteint de tels sommets depuis longtemps. L’enseigne qui, à l’occasion du 70e anniversaire de son catalogue, vient de le digitaliser, et de renouveler son site Internet. La marque bleue et jaune réalise en France 15,4 % de ses 2,790 milliards d’euros de chiffre d’affaires via l’e-commerce. Elle vient d’annoncer qu’elle allait investir « 250 millions d’euros afin de déployer une véritable expérience phygitale pour un parcours client toujours plus fluide » et d’annoncer ses ambitions du point de vue environnemental : 100 % des produits conçus à partir de matériaux renouvelables ou recyclés d’ici 2030, 100 % des livraisons clients à zéro émission de carbone dans Paris d’ici 2021 et partout en France d’ici fin 2021 et 200 % de ses besoins couverts par sa production en énergies renouvelables.
Notons encore que les fabricants sont totalement absents de ce Top 15 dédié au meuble de salle de bains, de même que la distribution professionnelle, à l’exception remarquable d’Espace-Aubade.fr, qui maintient ses positions dans cette famille de produits comme dans les autres, contre vents et marées.
Bien comprendre ce tableau
Le Top 15 Meuble de salle de bains est réalisé par VRDCI, agence de référencement naturel avec paiement aux résultats en première page de Google, à partir de 124 mots-clés qui, en rapport avec cette famille de produits, suscitent le plus de recherches de la part des internautes. Il rend compte de la visibilité de chaque site, exprimant sa position moyenne sur les différents mots-clés que nous avons collectés, mais il ne dit absolument rien de son trafic global.
Les sites sont classés en fonction de la position moyenne qu’ils occupent réellement sur la page du moteur de recherche : Leroymerlin est bien le premier à apparaître sur la majorité des mots-clés, But.fr le deuxième… Espace-Aubade.fr est le huitième et Amazon.fr le neuvième. Entre ces deux-là apparaît un site qui n’appartient pas à l’univers de la salle de bains (Wikipedia.org, par exemple). Ce qui explique que les rangs ne se suivent pas toujours dans le tableau.
Les visites mensuelles indiquées sont calculées en fonction du nombre moyen de recherches effectuées sur chaque mot-clé. Ce nombre, donné par Google, est corrigé selon le taux de clics obtenus (CTR) pour les liens situés en première position (51 %), en deuxième et troisième positions (13 %), en quatrième et cinquième positions (4 %) et sur les autres positions de la première page (3 %).