Les études montrent que les Français sont en demande de toujours plus de solutions de rangement dans la salle de bains. Il n’empêche, la console revient en force, la vasque n’étant (sup)portée que par une mince structure, peu « meublante ».
Afficher une apparence minimaliste, tout en se révélant fonctionnelle, c’est la mission paradoxale qui incombe à la console. Comme à l’hôtel (ces collections visent évidemment la prescription), la tablette inférieure peut accueillir une courte sélection d’objets, paniers et serviettes, ce qui oblige à ranger autrement, dans des armoires suspendues, à poser ou… à encastrer, dans une approche plus architecturée de l’agencement. Mais aussi parfois dans un espace fermé, qui prolonge et duplique à la verticale la forme de la vasque (Il Catino ou Kyros de Cielo).
Pour pallier ce « défaut » de stockage inhérent à l’archétype de la table sur pieds adossée contre un mur, la console s’accessoirise très souvent d’un porte-serviettes latéral. Mais pas que… Chez Inda par exemple, les montants filiformes d’Indissima sont assortis à une « ligne » d’accessoires muraux très pratique, positionnée sous le miroir, tandis qu’avec son look urbain, Coco de Burgbad offre un tiroir de rangement pratiquement invisible et une série de meubles de complément (porte-serviettes échelle, banc…) qui apportent de la fonctionnalité.
Librement inspirée des tables de toilette d’antan qu’elle revisite, la console est (re)devenue actuelle, manière de revenir à l’essentiel alors que le marché développe par ailleurs moult collections de mobilier ultra composables, aussi profondes que complexes à travailler. Simplicité des formes et des matériaux oblige, un piètement métallique laqué de noir (industriel) ou de blanc (scandinave), plus rarement en bois, qui affiche le plus souvent des codes rétro, reçoit une vasque, à poser ou encastrée, majoritairement en céramique, hommage à la cuvette d’autrefois.
Photo ci-dessus, de gauche à droite : Coco de Burgbad, New Classic de Laufen, Il Catino de Cielo, Viu + XViu de Duravit.