Valobat, seul éco-organisme présent sur tous les circuits de collecte des produits du bâtiment, propose trois services de reprise des déchets et poursuit le déploiement des points de collecte – notamment dans le négoce – avec un objectif de 5 000 à la fin de l’année 2024.
Petit, moyen ou gros chantier de petite, moyenne ou grosse entreprise : les trois offres de reprise des déchets de Valobat, cumulables, sont conçues pour répondre à tous les besoins, quels que soient les volumes générés. Tout en poursuivant le déploiement de ses points de collecte – en particulier chez les distributeurs professionnels – et en investissant pour favoriser le réemploi des produits et des matériaux, l’éco-organisme veut, à travers ces offres, faciliter le geste de trier et, ainsi, le systématiser.
Apport en points de reprise : la solution pour les petits chantiers
Lorsque la quantité de déchets est réduite – 3,5 tonnes, soit l’équivalent de deux bennes –, l’apport en points de reprise est recommandé. L’entreprise trie, puis livre ses déchets dans l’un des points Valobat actifs (il y en a plus de 1 700 actuellement) qui, déchetterie publique ou professionnelle et point de vente du négoce, est géolocalisé via l’application ValoDépôt. Ces déchets (sauf déchets hors construction, dangereux, en mélange, souillés ou d’emballage), qui sont repris sans frais, doivent être triés.
Service de reprise sur chantiers : pour les gros chantiers de démolition, construction…
L’offre de collecte sur le chantier passe par l’opérateur habituel de déchets, qui s’est fait référencé par Valobat. Elle est adaptée aux chantiers de démolition, construction ou rénovation globale de logements collectifs ou de bâtiments non résidentiels générant de grosses quantités de déchets triés. Si le coût du transport revient à l’entreprise, celui du traitement est pris en charge par l’éco-organisme.
Service de reprise à l’entrepôt : pour les entreprises en mesure de massifier les déchets triés
Démultipliant les points de collecte, le service de reprise à l’entrepôt est destiné aux entreprises ayant l’espace de stockage et la possibilité de massifier leurs déchets. C’est le cas des spécialistes, dont les chantiers génèrent des quantités importantes de « mono déchets ». Valobat met des bennes de 20 ou 30 m³ à leur disposition, sachant que cinq catégories de déchets sont concernées – plaques de plâtre, bois de bâtiment, métaux, menuiseries vitrées, plastiques rigides – et qu’au moins une rotation par mois est demandée. Les frais de location des bennes, de transport et de traitement sont pris en charge par Valobat, qui assure les rotations.
Photo d’ouverture : bennes de collecte chez Raboni Bercy, à Paris.