Les systèmes individuels de récupération de la chaleur des eaux grises de la douche ou de la baignoire peuvent être installés dans le neuf – où, grâce au Titre V, ils sont valorisables dans le cadre de la réglementation thermique – ou en rénovation, lors de la création ou de la transformation d’une douche.
Récupérer la chaleur des eaux grises de la douche, qui s’échappent généralement à une température comprise entre 35 et 37 °C (variable selon les utilisateurs, si la douche est ouverte ou pas), est plutôt simple, y compris lors d’une rénovation (d’envergure). Des systèmes de récupération de chaleur prêts à poser le permettent qui, dans la construction neuve (maisons individuelles ou logements collectifs), assurent l’amélioration des bilans thermiques prévisionnels pour peu qu’ils bénéficient d’un Titre V.
Les systèmes disponibles sur le marché fonctionnent de manière instantanée (sans stocker d’eau). Ils sont raccordés à la canalisation d’évacuation de l’appareil sanitaire et traversés par l’eau froide sanitaire. Ainsi préchauffée, celle-ci peut alimenter directement le mitigeur thermostatique (montage 1, dit « Mitigeur seul » selon la nomenclature du Titre V), le ballon électrique ou la chaudière gaz (montage 2, « Ballon seul ») ou bien les deux simultanément (montage 3, « Mixte »). Si l’alimentation de l’appareil de production d’eau chaude sanitaire (ECS) est aisée, elle doit être effectuée, car l’efficacité du système est améliorée, la récupération de chaleur se prolongeant après la fermeture du robinet.
Pour éviter les légionelles, si l’échangeur a une contenance de plus de 3 litres, la température de l’eau préchauffée ne peut excéder 25 °C. Si c’est le cas, la canalisation reliant la sortie de l’échangeur et le point de puisage doit être inférieure à 10 mètres.
Critères de choix d’un récupérateur de chaleur des eaux grises
Le récupérateur instantanée de chaleur sur les eaux grises peut s’installer sous le receveur de douche (WisElement, EHTech, Nicoll, Reccal, McBath…), voire être associé à celui-ci (Evolsys) ou encore être intégré à une bonde ou un caniveau de douche (Evolsys, Gaïa Green)…). Il peut aussi remplacer une (partie de) canalisation (Evolsys, Gaïa Green, Norellagg…). Dans tous les cas, à l’heure du choix, il est important de prendre en compte :
L’efficacité du récupérateur de chaleur des eaux de la douche
Elle est comprise entre 20 % et 70 %, elle dépend de la nature et des performances de l’échangeur, et détermine l’économie annuelle d’eau chaude, donc la rentabilité du système. Dans le cadre du Titre V, la surface de l’échangeur, dont la contenance est inférieure à 10 litres d’eau, doit être au moins égale à 0,15 m². L’échangeur doit pouvoir être nettoyé, afin de maintenir son efficacité dans le temps. Certains le sont de manière automatique. Photo : Obox d’EHTech affiche la meilleur efficacité parmi tous les récupérateurs disponibles sur le marché : 71 %.
L’encombrement de l’échangeur du récupérateur de chaleur
L’encombrement du récupérateur joue un rôle lors de la mise en œuvre, mais peut aussi avoir une influence sur son efficacité, laquelle est d’autant plus élevée que la surface d’échange est importante. Si l’accessibilité n’est pas une exigence du cahier des charges ou si la douche est située au-dessus d’un vide sanitaire ou d’une cave, la hauteur du système n’est plus un critère déterminant.
La simplicité d’installation du système de récupération de chaleur
Elle dépend du type d’échangeur et de son encombrement. L’échangeur doit être installé sous la douche, bien à plat, à moins qu’une pompe soit prévue. S’il est recommandé de poser l’échangeur le plus près possible du siphon, selon les mesures du CSTB, la perte d’efficacité par mètre de canalisation est faible, donnée à 0,16 %. Ce qui laisse la possibilité de déporter l’échangeur.
Les fonctions ajoutées
Cela peut-être un nettoyage automatique (EHTech) ou bien une résistance électrique qui permet de réunir récupération de chaleur et chauffage de l’ECS (Gecko de Quantia).
Une vente généralement en direct
Une petite dizaine de fabricants/distributeurs sont présents sur ce marché, qui vendent en direct pour la plupart. La technique étant encore confidentielle, il s’agit de pouvoir offrir les conseils nécessaires aux maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage et installateurs.
Le prix d’un récupérateur de chaleur sur eaux grises est compris entre 600 et 1 200 euros HT, fourni posé. Selon ValorEU, syndicat des fabricants des récupérateurs de chaleur des eaux usées, l’économie réalisée est comprise entre 60 euros/an (une personne au foyer, 20 % d’efficacité) et 250 euros/an (famille de quatre personnes, efficacité de maximum de 71 %).
Fabricants présents sur ce marché (nom des produits) : EHTech (Obox), Evolsys (Showerpipe, Shower Drain, Evobox, Evoslim), Gaïa Green (ReQup Plus, ReQup Floor), Nicoll (Rech40Cal), Norellagg (Power Pipe), Quantia (Gecko), Reccal (TurboSiphon), Tec Control (Zypho), WisElement (Ekô)…
demande de devis pour un syphon récupérateur de chaleur pour douche italienne
Bonjour de bonfils, nous ne sommes ni un revendeur ni un fabricant de produits, mais un media… Cordialement. Sdbpro