Les ventes de bâti-supports sont en hausse en 2018, plus encore qu’en 2017. Elles suivent le tempo des cuvettes suspendues, en volume comme en valeur. Bref, le marché, qui n’est pas mature, se porte bien.
En 2018, il s’est vendu 821 000 bâti-supports, contre 770 000 l’année précédente, soit une hausse de +6,6 % en volume, plus importante que celle de 2017 par rapport à 2016 (+4,1 %). En valeur, la croissance augmente également, établie à +9,7 %, avec un chiffre d’affaires de 102 600 000 €.
Dans le même temps, selon l’étude de marché de l’Afisb et de GMV Conseil Marketing, les cuvettes suspendues, qu’elles soient vendues seules ou en packs, ont progressé de +6 % en volume, mais ont reculé en valeur. Ce qui n’est pas le cas du bâti-support, qui progresse en volume autant que les cuvettes suspendues tout en gagnant en valeur (hors inflation). Cela étant, les ventes de cuvettes sur pied, en packs ou non, sont aussi en hausse, de +2,2 % en volume, prouvant que les consommateurs ou les installateurs remplacent souvent à l’identique. Malgré tout, l’Afisb indique que près de 40 % des installations de WC sont suspendues.
Les bâti-supports dits autoportants qui, si l’on se réfère à la norme, sont soit des bâti-supports universels (fixation au sol, voire au mur), soit des bâti-supports véritablement autoportants (fixation unique sur un sol porteur) – évoluent plus rapidement, à +7,4 %, que les modèles dits non autoportants, c’est-à-dire posés en applique avec reprise murale obligatoire sur un mur porteur. Ceux-ci représentent en effet moins de 10 % des ventes, et progressent moins vite, de +3,6 %.
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