En redressement le 29 janvier 2025, le groupe Allibert vient de faire savoir qu’il faisait désormais l’objet d’une procédure de liquidation judiciaire. Cette mesure de placement a été ouverte par le Tribunal de commerce de Grenoble, le jeudi 27 mars.
Le groupe Allibert, fabricant et ensemblier français de la salle de bains depuis 1930, annonce, ce jeudi 1er avril 2025, faire l’objet d’une procédure de liquidation judiciaire. Prononcée faute de solutions pérennes, celle-ci fait suite à l’audience qui a eu lieu, le jeudi 27 mars, au Tribunal de Commerce de Grenoble, « portant sur la reprise en plan de cession de tout ou partie des sites de production et des fonctions support d’Allibert. »
Selon le communiqué, « à seulement quatre jours de cette audience, l’offre portant sur le périmètre le plus large a été retirée ». Elle était jusqu’alors portée par les sociétés Aurlane et Decotec, qui envisageaient l’acquisition de trois entités : Allibert Sanitaire et BDSF de Voiron (Isère) ainsi que le site de production de baignoires New Bath de Troyes (Aube). Seule maintenue, l’offre de la société Modicast, portant sur le rachat de l’usine de meubles de salle de bains Bath Fournitures de Châtellerault (Vienne), « n’a pas été jugée acceptable par le tribunal. »
Estimant que le rétablissement du groupe était impossible, le tribunal « s’est prononcé en faveur d’une conversion de l’ensemble des procédures en liquidations judiciaires. » En conséquence, la fin de l’activité en France est actée, qui concerne donc les entités Bath Fournitures (59 salariés), New Bath (34 salariés), Allibert Sanitaire (16 salariés) et BDSF (23 salariés). La filiale belge n’est pas concernée (39 salariés).