Maintenant qu’ils sont bourrés d’électronique, fonction lavante oblige, nos WC deviennent plus intelligents, proposant de nouveaux services.
Et si les toilettes de demain faisaient plus que laver et sécher nos séants ? C’est ce qu’envisage Duravit avec son prototype BioTrace. Cette cuvette WC est capable de prélever un échantillon d’urine, de l’analyser et de produire un rapport, envoyé sur le smartphone. Dans un autre genre, Siamp propose la cuvette Watertune, dotée de plusieurs capteurs situés à l’intérieur du siphon. La clarté de l’eau est détectée, afin d’adapter le volume de la chasse adapté (de 1,5 à 6 litres d’eau), dont l’efficacité est contrôlée. L’utilisateur n’a rien à faire, le système, intelligent, se charge de tout, apprenant même de ses erreurs : si après contrôle il constate un mauvais rinçage, il corrige. Le produit, breveté, a nécessité 4 ans de développement et pourrait séduire l’hôtellerie, toujours en quête d’économies d’eau. De son côté, VitrA donne la possibilité de commander sa chasse via un smartphone. Gadget ? Pas si sûr ! On peut ainsi renouveler l’eau du siphon d’une cuvette peu utilisée (résidence secondaire), tirer la chasse après le passage d’un enfant…
Les cuvettes sans bride se développent chez tous les fabricants, y compris lorsqu’elles présentent des formes strictement rectilignes comme Véro Air de Duravit. Les WC lavants sont désormais aux catalogues de la plupart des céramistes, et les prix sont en baisse. Ce qui n’empêche pas Toto de maintenir sa stratégie de produits haut de gamme, avec des modèles plus puissants, plus économes en eau et sans bride. L’autre spécialiste, Geberit Aquaclean, propose un nouveau modèle, Tuma (abattant ou cuvette), qui intègre les différentes technologies déjà proposées sur Maïra avec, côté déco, une plaque en verre coordonnée au Monolith de la marque. Ces deux modèles peuvent être commandés via un Smartphone. Un nouvel acteur, Axent, sino-suisse fabriquant en Chine, arrive sur le marché français (agent national : Benjamin Plet), avec une gamme courte de quatre cuvettes sans bride dont deux posées au sol (photo ci-contre, prix publics compris entre 1 700 et 2 900 €). Designs et discrètes, elles proposent différentes astuces techniques (bouton de réglage ergonomique, abattant déclipsable…). L’abattant ViSeat de Villeroy & Boch n’est pas lavant, mais veut améliorer le confort aux toilettes, avec une détection de présence, qui permet d’actionner l’ouverture et la fermeture du couvercle, ainsi que le chauffage de la lunette, à la température de chacun.
Pas de révolution sur les bâti-supports, mais des astuces, ici et là, destinées à faciliter le montage, ainsi que des bonus de confort pour l’utilisateur (eau bleue, plaque aimantée…).
Dans la tendance
♦ Les cuvettes suspendues très rondes ou à l’inverse au lignes très droites ♦ Les cuvettes bicolores ♦ les abattants slim ♦ Les plaques de commande en métal, coordonné aux nouvelles finitions des robinetteries ♦ Les plaques d’habillage en verre des bâti-supports permettant des rénovations plus rapides…
<< Précédent |
- ISH 2017 : un salon qui demeure incontournable
- ISH 2017 – Au point d’eau : la céramique reprend le pouvoir
- ISH 2017 – Robinetterie : de nouvelles finitions qui ringardisent le chromé
- ISH 2017 – Douche : basique et pratique ou luxueuse et bien-être
- ISH 2017 – Baignoire : Îlot ou pas, elle est en couleur, comme les vasques.
- ISH 2017 – Toilettes : en route vers le WC intelligent