Ghost – fantôme en anglais – d’Antonio Lupi donne corps à une nouvelle typologie de douche de plafond, mais ce produit invisible n’invite pas pour autant à la communication avec les esprits, si ce n’est en les frappant… par son absence.
Moins de dix ans se sont écoulés depuis le lancement de la première douche de plafond encastrée par Antonio Lupi (Meteo In/Meto Out, 2011)… L’ensemblier récidive avec Ghost (2019). Et quand la douche joue l’intégration à 100 % dans l’architecture, la pomme de tête s’éclipse littéralement !
Son « squelette » est constitué d’une âme en solid surface (Flumood), acier Inox AISI 304 et laiton. L’installateur fixe cette plaque dans le faux plafond et la recouvre ensuite d’un enduit de finition pour qu’elle se fonde totalement (ou presque) dans le décor.
Cette structure encastrée est dotée de cinq rangées de cinq buses que la firme italienne présente comme « inspectables ». Ces picots sont la seule « trace » visible de la douche lorsque celle-ci n’est pas en marche : en lieu et place du produit dont la présence physique s’estompe, l’eau qui s’écoule de « nulle part » devient alors fantastique, quasi surnaturelle.
L’illusion est parfaite : la douche apparaît/disparaît à la demande, alors que, reconnaissable à sa lettrine dont la partie basse est tronquée, le logo de la marque demeure incrusté sur la plaque. Son relief s’affiche en creux, tel un poinçon précieux qui vient ajouter de la valeur à l’installation et à ce mystérieux or bleu qui semble émaner d’une source insaisissable.
Les +
♦ Il existe une version composable, Ghost Combi, pouvant alterner plusieurs jets, en plus de la plaque de 25 picots de Ghost : une lame d’eau pour la nuque complétée d’une série de pommes de douche dont on ne voit que le trou, façon spot de plafond (Zenit10, 2018, Ø 8,2 cm).
♦ Dimensions : 20 x 25 x H 3 cm.
♦ Débit : de 12 litres/min à 1 bar à 27,2 litres/min à 5 bar.
♦ Poids : 2,05 kg.