Decotec, fabricant français de meubles de salle de bains, lance Decotec Studio, un service voué à l’accompagnement sur mesure des professionnels de la décoration et de l’architecture d’intérieur. Deux premières créations ont été dévoilées, dont les façades exclusives cultivent l’excellence, mariant son savoir-faire à celui d’artisans du patrimoine de renom : Steaven Richard et Véronique de Soultrait.
Labellisée EPV, la société Decotec jouit d’une solide réputation sur le marché, tant le plan de la façon que du design. Pour cultiver l’ADN qui distingue les créations de la marque depuis 1974, un nouveau service a vu le jour sur le segment du luxe : Decotec Studio, présenté à l’occasion de Paris Deco Home 2022. Faisant l’objet d’un site dédié (Decotec-studio.com), il s’attache à satisfaire les demandes des prescripteurs qui œuvrent sur des projets d’exception, en faisant la part belle aux métiers d’art français, très prisés à l’international. Il s’agit de « relever le défi de l’exclusivité à ce niveau d’ingéniosité, d’audace et de qualité » et de promouvoir « une approche de l’espace de bain hautement décorative et particulière.»
Le crédo de Decotec Studio, c’est le partage de valeurs, la complémentarité des talents. Ce studio – le mot est synonyme d’atelier – est un creuset qui entend se nourrir de l’émulation collective pour proposer des créations uniques, réalisées sur commande. Il ne s’agit pas seulement d’adapter l’offre en termes de dimensions en fonction de contraintes d’agencement, mais de proposer des associations inédites avec l’univers des métiers d’art dont Decotec se revendique, « pour allier créativité et savoir-faire ».
Inaugurant ce concept basé sur l’exploration de nouveaux domaines artistiques, deux talents ont investi les meubles résolument contemporains de la collection Karma. Pour en sublimer les qualités originelles, chacun a « habillé » les façades du jeu de matière qui lui est propre, fruit d’un travail manuel minutieux.
Ferronnier d’art parisien, Steaven Richard conjugue tradition et innovation pour transformer le métal en une centaine de textures et patines vibrantes. Sa spécialité, c’est un procédé personnel de laminage sur tôles de laiton, bronze, cuivre ou encore en maillechort, un alliage argenté. Ces prouesses lui valent de collaborer avec les grands noms de la décoration, en particulier pour l’hôtellerie de prestige, à l’instar par exemple du Crillon. De la même manière qu’il orne des portes monumentales, Steaven Richard a donc investi celles d’un meuble de salle de bains signé Decotec, la fine plaque de métal structuré motif Lin qu’il a appliquée lui forgeant un aspect hors norme qui rappelle les grandes heures de la dinanderie, sans l’alourdir, ni amoindrir sa fonctionnalité.
Dans son atelier lyonnais, Véronique de Soultrait tresse toutes sortes de fils, qu’elle coupe, teint et assemble de façon artisanale : elle est cordelière d’art. D’un grand raffinement, ses pièces textiles s’intègrent dans des décors de renom, en France comme à l’étranger, via des panneaux décoratifs aux détails soignés, une tête de lit ou un paravent… Si ses clients sont fortunés, ses créations délicates prennent le contrepied du luxe ostentatoire. Tout naturellement, elle a revêtu les façades du meuble Karma de corde monochrome, matière « pauvre » que la créatrice anoblit. Le motif Escargot qui s’y enroule dessine des lignes sobres qui évoquent la rigueur de l’abstraction géométrique, avec un bel effet en miroir au centre et aux extrémités de la composition. Bien qu’elle puisse, si le client le souhaite, recevoir un traitement hydrophobe, la matière est étonnamment brute, appelée à se patiner, vivante. Sans doute jamais encore mise en œuvre dans la salle de bains, cette marqueterie de corde séduit tout autant qu’elle surprend.
Disruptives sans être clivantes, ces deux collaborations exclusives donnent une idée du potentiel de Decotec Studio : élargissant le champ des possibles, les métiers d’art constituent un terrain d’exploration infini pour le fabricant sarthois.