Etabli à 655,7 millions d’euros, le chiffre d’affaires 2023 du groupe Duravit est en baisse, de -7,3 %. Néanmoins, l’industriel, qui a cessé toute production de céramique sanitaire dans son usine française de Bischwiller, fait part de prises de parts de marché au niveau mondial.
Duravit n’a pas échappé « aux effets de la situation du marché mondial » et encaisse, comme pratiquement tous les industriels allemands de la salle de bains, le décrochage des ventes sur son propre marché, particulièrement touché par la crise en cours. Avec un chiffre d’affaires de 655,7 millions d’euros, en baisse de -7,3 % par rapport à celui de 2022 – qui avait grossi de 100 millions d’euros versus 2021, atteignant les 707 millions d’euros –, le groupe s’est éloigné de son objectif d’atteindre le milliard d’euros en 2026.
Selon Stephan Tahy, PDG du groupe, « l’exercice écoulé nous a posé de nombreux défis ». Il annonce néanmoins une prise de parts de marché au niveau mondial, « d’après les chiffres de ventes publiés jusqu’à présent par nos concurrents ». Après la fermeture définitive de l’usine française et l’ouverture prévue en 2025 de celle du Québec qui, dotée d’un four alimenté avec de l’hydroélectricité, est carboneutre, il confirme le projet ambitieux de l’entreprise qui veut devenir climatiquement neutre d’ici 2045.
Selon les termes du communiqué de presse, « les perspectives peuvent être qualifiées de prudemment optimistes » même si, précise Stephan Tahy, « aucun indicateur ne suggère une reprise durable du marché allemand. » Néanmoins, le PDG estime que l’entreprise est « dans une bonne position ».
Le groupe compte sur les nouveautés à venir, développées en collaboration avec de nouveaux designers. Elles seront dévoilées lors du très prochain salon de la salle de bains de Milan, de même que « le rafraichissement de marque » récemment effectué.
Photo : stand Duravit au salon ISH 2023.