Chaque année, l’Afisb* ausculte les marchés de la salle de bains (c’est ici) et complète son étude en s’intéressant alternativement aux installateurs et aux consommateurs. En 2016, les installateurs** ont été interrogés, sur leurs critères d’achat des produits et de choix de leurs lieux d’approvisionnement dans le cadre de leurs chantiers de rénovation. Résultats.
Question : Quels sont vos critères de choix des produits ?
La qualité du produit est le critère d’achat cité par 85,5 % des installateurs interrogés. Viennent ensuite le prix, pour 57,4 % d’entre eux, ainsi que les normes ou certifications (55,9 %). La facilité et la rapidité de pose sont également des éléments importants pour, respectivement, 53,4 % et 51,6 % des professionnels, soit plus d’un sur deux.
Ce qui étonne, ce sont les critères qui n’en sont pas pour ces professionnels : Est-ce que la recommandation d’un confrère est importante ? Non (78,4 % des installateurs). Et les conseils du vendeur ou de l’hôtesse du point de vente ? Non plus (73,7 %). Peut-être les indications du client ou du maître d’ouvrage, quand il en donne ? Pas plus (61,2 %) !
Est-ce à dire que les installateurs n’en font qu’à leur tête ?
Question : Quels sont vos critères de choix du lieu d’approvisionnement ?
Le premier critère de choix du lieu d’achat est le délai d’approvisionnement (pour 64,2 % des installateurs), le deuxième est la qualité des produits qui y sont vendus (60,9 %), le troisième est le niveau de remise (55,1 %) et le quatrième est la disponibilité des produits ou le niveau de stock (51,1 %).
Là encore, il est intéressant de noter ce dont les installateurs se fichent en majorité et qu’ils ne citent pas : la notoriété de l’enseigne (84,7 % d’entre eux ne l’évoquent pas), l’existence d’un showroom (78,2 %), l’habitude (77,7 %), les horaires d’ouverture (74,9 %), la facilité d’accès (74,7 %), la possibilité de se faire livrer sur un chantier (73,9 %), la largeur de l’offre (69,7 %), les délais de paiement (68,7 %), la souplesse commerciale du distributeur (66,7 %), la disponibilité des vendeurs (64,2 %) et la possibilité d’avoir un compte (59,9 %).
Moins d’un installateur sur deux se rend dans un point de vente pour les prix qui y sont pratiqués (43,9 %) – la remise est plus importante –, le relationnel et l’accueil (41,9 %), ou le suivi commercial (41,4 %).
C’est confirmé, l’installateur est vraiment un loup solitaire !
*Association française des industries de la salle de bains.
**Enquête terrain quantitative auprès de 400 entreprises de pose.