La GSB gagne des parts de marché
Le chiffre d’affaires du bricolage, établi à 24,8 milliards d’euros en 2014, est donc en petite progression par rapport à 2013, de 0,8 %. Cette croissance est essentiellement le fait des GSB, qui progressent de 1,3 % à 18,978 milliards d’€, en ayant augmenté leurs surfaces de 1 %. Comparativement, les négoces perdent 1,6 % à 4,2 milliards d’€ et les GSA 9 % à 0,6 milliard d’€. L’e-commerce fait moins bien (0,5 milliard d’€) que la distribution traditionnelle (0,7 milliard d’€). Ainsi, la GSB concentrent 77 % de parts de marché, largement devant les 16 % du négoce. La distribution traditionnelle couvre 3 % du secteur, les GSA et l’e-commerce 2 % chacun. On peut donc parler de concentration élevée.
A propos d’Internet et du e-commerce, l’étude annuelle de la consommation réalisée par l’Observateur Cetelem fait remarquer que les consommateurs opposent de moins en moins les différents circuits de distribution, mais ont tendance à les combiner. Par exemple, dans le processus de décision des clients « consommateurs de travaux », la recherche d’informations s’effectue dans les points de vente pour 52 % d’entre eux, sur internet pour 31 % et en combinant les deux pour 12 %… Selon Unibal, dans l’univers du bricolage, la proportion est inversée. La recherche d’informations s’effectue en majorité sur le internet, à 57 %, et dans le magasin à 32 %, pour les bricoleurs réguliers. Sur le internet, le mode de recherche privilégie d’abord le produit (54 %), puis le projet (31 %), la marque (19 %) et, enfin, le distributeur (11 %).
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- Bricolage 2014 : un marché pratiquement étale
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