Suite à sa mise en redressement judiciaire le 29 janvier 2025, le groupe Allibert a reçu plusieurs offres de rachat qui, à l’étude, concernent toutes les sociétés. En attendant, l’activité continue, les commandes sont prises et livrées.
Depuis l’ouverture de son redressement judiciaire (période d’observation de six mois), lié à la crise de la construction et de l’immobilier, Allibert (marques Allibert et Aquarine) a reçu plusieurs offres de rachat, liées entre elles (et conditionnées à la satisfaction de plusieurs conditions suspensives) :
→ D’une part de la société Modicast, qui envisage le rachat de l’usine Bath Fournitures de Châtellerault, dans la Vienne, où est produit le mobilier de salle de bains. 34 salariés sur 59 conserveraient leur emploi. Modicast appartient au groupe MDS, propriétaire depuis 2021 de Néoform et de ses trois marques de mobilier (Instinct, réservée aux showrooms du négoce sanitaire-chauffage, Néova, dédiée au chantier et Pyram).
→ D’autre part de Aurlane et Decotec, qui se sont associés pour acquérir Allibert Sanitaire et BDSF à Voiron, dans l’Isère, où sont installés le support commercial, le marketing, l’administratif…, dont 15 salariés sur 39 seraient repris, et New Bath qui, à Troyes,dans l’Aube, fabrique les baignoires, dont 25 salariés seraient repris sur 34. Aurlane crée et vend aux grandes surfaces de bricolage et en ligne des produits de salle de bains fabriqués en Asie et au Portugal, tandis que Decotec conçoit et fabrique des points d’eau à Tuffé, dans la Sarthe.
Selon le communiqué de presse, « la direction et les administrateurs judiciaires vont désormais travailler en concertation avec ces repreneurs afin d’améliorer les offres. L’objectif est qu’une offre définitive soit présentée au Tribunal de commerce de Grenoble à la fin du mois de mars. »
Repères
♦ Créée en 1930, Allibert réunit 136 salariés en France (et une filiale en Belgique, non concernée par ce redressement judiciaire), qui ont réalisé un chiffre d’affaires de 40,1 millions d’euros en 2023.