Donner plus de la visibilité à l’enseigne, en fédérer les vendeurs, recruter de nouveaux adhérents… François Garrigou, patron d’UMS à Toulouse Lespinasse et nouveau président d’Au Fil du Bain, a de l’ambition pour l’enseigne salle de bains d’Algorel.
Au Fil du Bain comptent aujourd’hui 34 adhérents et 93 salles d’exposition, sur 135 adhérents Algorel (sanitaire-chauffage, électricité et/ou carrelage). C’est l’enseigne salle de bains BtoC du groupement, laquelle vit au côté de Bleu-Rouge, qui est, elle, BtoB, mais abrite également plusieurs salles d’exposition. Président d’Au Fil du bain depuis le mois de juin 2016, François Garrigou est aussi le patron d’UMS, point de vente sanitaire chauffage, à l’enseigne d’Au Fil du Bain, bien entendu, mais aussi de Bleu-Rouge.
En tant que nouveau président, quels sont vos projets ?
François Garrigou – Nous devons faire rentrer de nouvelles salles d’exposition dans le réseau, c’est-à-dire convaincre les 100 adhérents Algorel qui font de la salle de bains sans être Au Fil du Bain de nous rejoindre. C’est vrai qu’il n’est pas facile de décrocher son enseigne, forcément très implantée localement, pour en mettre une nouvelle. Mais Au Fil du Bain a beaucoup à apporter. D’autant plus que plus d’adhérents, c’est plus de moyens, donc de communication et de visibilité. Les professionnels nous connaissent, l’enjeu, ce sont les particuliers.
De quels leviers disposez-vous pour amener les consommateurs dans les salles d’expo Au Fil du Bain ?
François Garrigou – La publicité est importante, que ce soit dans la presse, en particulier locale, voire à la télévision. Il y a le site internet Au fil du Bain, qui est de mieux en mieux référencé. Il monte donc en puissance et assure une visibilité importante pour chacune des salles d’exposition. Beaucoup de consommateurs arrivent grâce à internet. L’enseigne apporte plus de passage.
Avez-vous d’autres chantiers en cours ?
François Garrigou – Le catalogue Au Fil du Bain est publié tous les deux ans. C’est-à-dire qu’il se passe beaucoup de choses entre deux catalogues. L’idée est d’éditer un journal ou une brochure, en tous cas un support papier, afin que les particuliers qui entrent dans nos salles d’exposition ne repartent pas les mains vides. Nous devons également faire en sorte que les collaborateurs Au Fil du Bain aient le sentiment d’appartenir à l’enseigne, se sentent Au Fil du Bain. C’est le cas des patrons, mais pas toujours des vendeurs. Je voudrais créer plus de liant. On le fait déjà grâce à nos deux animations internes et aux opérations nationales comme celle en cours actuellement, qui consiste à faire gagner les clients finaux. On le fait également avec les formations mises en place depuis quelques années, destinées aux vendeurs.
Qu’en est-il des deux MDD d’Algorel, Concept et Adesio ? Cherchez-vous à les développer ?
François Garrigou – Il y a chez Algorel des adhérents à fond pour les MDD, d’autres non. Nous sommes un réseau d’indépendants, donc tous différents et si ce n’est pas toujours facile à comprendre de l’extérieur, c’est aussi ce qui fait notre force. Mais le groupement est en pleine mutation. Il s’agit de créer une cohésion, d’avancer unis. Les animations Au Fil du Bain sont désormais obligatoires, de même que les promotions chez Bleu Rouge. Algorel était plutôt considéré par ses adhérents comme une boîte à outils, dans laquelle ils venaient piocher selon leurs besoins. Beaucoup de choses se mettent en place actuellement.
Mais oui, nous allons développer les MDD – Adesio et Concept. Elles apportent de la liberté vis-à-vis de la concurrence et permettent de récupérer de la marge. Il y a deux axes de développement pour les MDD : avec les produits banalisés d’une part et avec des produits exclusifs d’autre part. Lors de notre salon Algorel, nous avons présenté quatre meubles de salle de bains Exclusif by Algorel. Ils ont été développés par Burgbad, Decotec, Inda et Royo. Ces Exclusifs sont valorisants pour les marques et pour Algorel. Ils permettent de s’extraire de la bataille des prix.
Comment se porte l’activité chez UMS ?
François Garrigou – L’activité est bonne. Nous sommes en progression de près de 5 %. Les deux ou trois années passées ont été difficiles, quelques gros clients ont disparu. Grâce à la mise en place de la plate-forme logistique commune chez Sorofi, nous avons pu réduire nos prix de vente de 15 % sur la plomberie. Ça n’a plus rien à voir. On avait besoin d’être plus concurrentiels, d’avoir plus de réactivité au niveau des livraisons. UMS a énormément de stock. Le site MyBleu-Rouge nous permet de mettre en ligne notre catalogue, d’en donner une vision complète à nos clients et, grâce à la mise à disposition de nos stocks respectifs, de constituer une offre globale, à la manière d’une place de marché (market place).